La fabrication d’un smartphone est un sujet qui reste toujours d’actualité surtout dans le monde des acteurs fervents dans la protection de l’environnement. Greenpeace n’a pas manqué d’alerter les constructeurs mobiles dans son énième rapport à ce sujet. L’impact environnemental lié au smartphone met en danger la population. A titre d’exemple, la fabrication de ces appareils en 2007 tourne autour de 978 Twh, ce qui équivaut presque à l’alimentation annuelle en électricité qui a atteint 973 TWh en 2014. Un fait qui pousse les défenseurs de l’environnement à multiplier leurs interventions dans ce secteur.
Au tour de l’industrie de téléphonie
Le Greenpeace ne cesse de dénoncer la dégradation de l’environnement sous toutes les formes. C’est au tour de l’industrie de téléphonie de subir la foudre des protecteurs de l’environnement. L’industrie de l’électronique a cédé sa place aux fabricants de smartphones actuellement. Greenpeace décrit dans son rapport l’évolution des ventes en l’espace de dix ans avec un total de 1,4 milliard dans le monde. Leur crainte survient d’ici 2020 avec une projection de 6,1 milliards à l’échelle internationale. En tout, la fabrication émet 73% de dioxyde de carbone, 6% pour la distribution contre 19% pour l’usage et environ 2% en fin de vie de votre smartphone.
Les métaux rares épuisés
Greenpeace souligne dans son rapport que l’extraction des métaux est néfaste surtout sur le plan de l’environnement. Les ressources minières peuvent être épuisées comme l’indium qui ne reste plus qu’une dizaine d’années d’approvisionnement. L’étape de recyclage est aussi négligée vu que le rapport informe qu’en 2014, les déchets recyclés n’ont même pas atteint les 20% toujours selon l’association. En bref, le challenge est encore énorme vu que les déchets à partir des smartphones atteignent les trois millions de tonnes de déchets selon le rapport de Greenpeace.